Les implants

Qu’est ce qu’un implant ?

C’est une racine artificielle en titane ou en céramique (zircone) vissée dans l’os de la mâchoire. Cette « fausse racine » supporte une dent prothétique elle-même vissée dans cet implant grâce une pièce intermédiaire : le pilier.

Les taux de succès sont élevés lorsqu’elle est menée avec la plus grande rigueur. Le taux de succès est de 93%. Elle est contre-indiquée chez les gros fumeurs, les patients dont l’hygiène est mauvaise et ceux présentant des problèmes de gencives.

Elle nécessite la présence d’un volume osseux suffisant pour la mise en place du ou des implants. Ceci sera contrôlé grâce à des examens radiologiques en 2 ou 3 dimensions (panoramique dentaire, Cone Beam).

L’anesthésie est la même que pour un soin de carie et les suites opératoires sont peu douloureuses.

Comment pose-t-on un implant ?

Les implants dentaires sont durablement ancrés dans votre os grâce au phénomène d’ostéointégration découvert en 1952 par le Dr. Per-Ingvar Brånemark. En présence de titane ou plus récemment d’une céramique biocompatible (Zircone), le tissu osseux produit du collagène. À mesure que ces tissus se développent, l’os se scelle autour du métal ou de la céramique, ce qui en fait un élément permanent du corps. Cette découverte est fondamentale car on a trouvé un moyen de reproduire la racine d’une dent et donc de rendre les prothèses dentaires durables et stables.

 

 

Quelles sont les étapes ?

  1. La phase pré-chirurgicale : un projet de remplacement des dents manquantes est réfléchi, il conduit à la préparation de guides destinés à la bonne mise en place des implants en fonction de la position relative des futures dents (précision infra-millimétrique).
  2. La phase chirurgicale ou pose de l’implant.
  3. La phase de cicatrisation : pendant plusieurs semaines (3 à 4 mois environ), l’ostéointégration se fait. Durant cette phase l’implant est mis en nourrice pour être accepter par l’organisme.
  4. La phase post-chirurgicale durant laquelle les couronnes ou les bridges sont réalisés au cabinet dentaire à Gan.

Dans quels cas pose-t-on des implants ?

En alternative à la réalisation d’un bridge

Le choix d’un bridge (pont) entre dents naturelles oblige à éliminer une partie des tissus des dents piliers. L’implant permet de ne pas toucher aux dents bordant l’édentement. 

En alternative à une prothèse amovible

Le port d’une prothèse amovible (dentier) est parfois mal vécu par nos patients qui souhaitent retrouver leurs « dents d’avant » pour retrouver esthétique et plaisir de mastiquer.

Autre cas en alternative à un dentier

Le bridge complet sur implants : les étapes pour bien comprendre :

  1. Réalisation d’un appareil provisoire en amont de la chirurgie.
  2. Retrait des dents, l’appareil provisoire est remis après la chirurgie, le patient dispose d’un « faux-semblant » immédiatement.
  3. Après cicatrisation initiale, le correspondant place 6 implants et l’appareil provisoire est transformé en bridge provisoire fixe vissé sur les implants le jour de la chirurgie.
  4. 4 à 6 mois plus tard, quand les implants sont ostéointégrés, le bridge définitif est réalisé au cabinet dentaire à GAN.

Les avantages des implants

Il existe de très nombreux avantages quand on opte pour le remplacement d’une dent par un implant :

  • La préservation de l’environnement bucco-dentaire : en « bouchant » les espaces laissés vides par le retrait des dents malades, on empêche les autres dents de bouger. On estime que lorsqu’une dent manque, c’est entre 5 et 7 dents qui vont à leur tour bouger, se carier, créer des contacts nocifs pour les articulations temporo-mandibulaires.
  • La préservation des dents : les dents adjacentes ne sont pas mutilées pour remplacer celles manquantes.
  • La préservation de l’os : lorsqu’une dent manque, l’os de la mâchoire se rétracte. La mise en place d’un implant dentaire permet de préserver le capital osseux de la mâchoire en stoppant le processus de fonte osseuse.
  • La fonction masticatoire restaurée : quand une ou plusieurs dents sont manquantes, les forces masticatoires se reportent sur les autres dents ce qui les fragilise et réduit leur longévité. Toutes les fonctions liées à la bouche et aux dents s’en trouvent altérées. Manger, parler, déglutir etc… L’état de santé général peut s’en trouver affaibli.
  • La sécurité : Le taux de succès de l’intervention est de 93% chez les patients non-fumeurs.